Si je n'avais pas lu Edward Saïd, je serais orientaliste - لو ما قرأت كتاب إدوارد سعيد لكنت مستشرقة

Sunday 2 October 2011

Bonheur illimité

Ca y est, un autre de mes petits rêves de réalisé : une carte de cinéma illimité ! Pour 20 euros par mois, autant de films que je veux, dont pas mal en VO, que demander de plus ?
J'ai donc inauguré cette année de bonheur avec un film dont je venais à peine d'entendre parler, "Le cochon de Gaza", le titre étant lui même intéressant ... Une comédie donc, sous titrée ( ah quel bonheur d'avoir des films sous titrés, pourquoi la règle française, unique en son genre d'ailleurs, est elle de systématiquement doubler tous les films ? L'exception française est lourdingue des fois ), j'ai presque compris tous les dialogues d'ailleurs, quelques scènes franchement drôles, et une fin conventionnelle, gentillement utopique, mais je suppose que le pays même est un argument pour faire une fin heureuse à ce genre de film, et si possible conventionnelle pour contenter toutes les parties, histoire d'être diffusé ailleurs qu'à Gaza ...
Mais je ne me plaindrai jamais d'un film qui se termine bien, comme pour les livres, la réalité suffit pour être triste. D'ailleurs la réalité dépasse souvent la fiction, j'en ai eu la preuve il y a encore quelques jours, en discutant avec ma soeur sur skype : en plein milieu de la conversation, je la vois sortir de l'écran, j'entends du bazar, des cris, des portes qui claquent ... et peu après, de la fumée par la fenêtre puis dans l'appartement. Une bande de déglingués venaient de foutre le feu à l'immeuble. Je suis restée comme une con devant mon écran d'ordi à voir l'immeuble crâmer de l'intérieur, les pompiers arriver, et l'ordi couper la connexion, trop chaud. Mais ouf, ma soeur a rien eu.
Suite au prochain numéro ...

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